Et si nous osions sortir des sentiers battus !
Surtout, ne changeons rien !
Si tout un chacun aspire au changement, c’est toujours pour l’autre.
Nous avons tous de bonnes raisons pour ne pas bouger et adopter la stratégie du hérisson. On reste au chaud, dans son cocon douillet, confortable, habituel. Parfois, nous nous avouons que cela pourrait être mieux. Mais cela demanderait des efforts et nous ne savons pas bien à quoi ils nous mèneraient.
Ce que nous vivons dans le registre personnel, nous le retrouvons également dans le monde professionnel où souffrances et burn-out sont nombreux. « ÇA VA COMME UN LUNDI !». Cette phrase résume le sentiment de démotivation ressenti par de nombreux salariés.
Pourtant, nous savons tous que les choses bougent, changent, se modifient, se métamorphosent et qu’il vaut mieux être dans le train que de le regarder passer.
Aussi, comment faire pour que les équipes montent dans le train ?
Toute réforme doit nécessairement comporter une part de rêve. Ce n’est qu’en retrouvant du sens à son activité que chacun se retroussera les manches, et que les esprits s’ouvriront au changement.
Quoi de plus beau que de rêver et de faire rêver ?
« Quand l’idéal se déplace, il faut bien qu’on s’oriente différemment. Le tournesol reste fidèle au soleil», Jean Rostand
Et si nous sortions de notre bocal !
Décider c’est en quelque sorte, s’agiter dans son bocal.
Le plus difficile n’est pas de faire les bons choix mais de faire en sorte que chacun se pose les bonnes questions. Il faut se rendre capable de regarder les choses autrement, de ré analyser nos croyances limitantes et d’explorer le monde des possibles.
Pour cela, nous devons activer notre imagination, la « reine des facultés », selon Baudelaire.
Nous ne pouvons pas anticiper, prévenir les événements que nous n’arrivons pas à imaginer.
Combien de fois, entendons-nous :
« Nous n’avons pas le choix » ou « on ne peut pas faire autrement ! » ou « on a toujours fait comme ça ! »
C’est que nous agissons et décidons à l’intérieur de nos possibles et de nos impossibles, de nos croyances, de nos convictions et de nos préjugés. Nous réduisons nos choix le plus souvent à un système binaire alors que des multitudes de choix s’offrent bien souvent à nous. Que se passerait-il, si avant de prendre toute décision, nous nous posions simplement la question « et si, ce n’était pas impossible ? »